Dernier ajout : 25 mars.
Le lundi 11 mars 2024, les classes de troisième du collège se sont rendues à la Coupole d’Helfaut-Wizernes pour découvrir un site vestige de la Seconde Guerre mondiale, ouvert au public depuis 1997.
Cette sortie s’inscrit dans le cadre du programme d’Histoire sur la Seconde Guerre mondiale dans sa dimension régionale.
Un peu d’Histoire…
Ce dôme de béton armé, construit en 1943 par l’organisation Todt (prisonniers russes, Français du S.T.O) et repéré par le renseignement britannique, devait servir de rampe de lancement des fusées A4 renommées V2 vers Londres et Amsterdam.
Notre région comportait d’autres sites fixes de lancements de V2 (Eperlecques) et de V1 (avion sans pilote) mais Hitler a vite compris que des rampes de lancement mobiles seraient plus efficaces. Le site d’Helfaut n’a donc jamais fonctionné.
La fusée A4, arme d’une nouvelle génération, est mise au point par Werner Von Braun, jeune ingénieur repéré par les nazis dans les années Trente. D’une longueur de 14 mètres, elle transporte une tonne d’explosifs et atteint la vitesse de 5760 km/h. la A4, une fois lancée, ne peut pas être arrêtée par les canons antiaériens britanniques.
Cette arme nouvelle arrive trop tardivement dans la guerre pour en inverser l’issue.
Hitler n’en lancera que quelques centaines durant le printemps 1944.
L’industrie d’armement soviétique et américaine tourne à plein régime pour la fabrication de bombes classiques qui se déversent par centaines de milliers de tonnes sur le front et les villes allemandes.
La visite…
Les élèves ont pu prendre confortablement place dans le planétarium pour un film qui présentait le « D-Day » avec des lunettes 3D.
Une visite sous le dôme de la Coupole a permis de travailler sur la vie quotidienne du Nord/Pas-De-Calais durant l’Occupation et de visionner un autre film sur « Les armes secrètes d’Hitler ».
L’équipe d’Histoire Géographie.
Le mardi 24 mars dernier, toutes les classes de quatrièmes du collège se sont rendus au centre historique minier de Lewarde (Nord) puis aux terrils de Loos-en-Gohelle près de Liévin.
Cette sortie pédagogique s’inscrit dans le cadre du programme d’Histoire avec l’étude de la Révolution industrielle en Europe et notamment du bassin minier du Nord-Pas de Calais au dix-neuvième siècle. Elle est le prolongement d’un travail sur le monde de la mine à partir d’extraits du film de Claude Berri « Germinal » adapté du roman du même nom d’Emile Zola.
La visite à Lewarde intitulée « Sur le pas de Zola » a permis aux élèves de mieux cerner la réalité du monde ouvrier avec la reconstitution de mine et le fonctionnement d’un puits de mine. La fosse Delloye n’a fonctionné que de 1932 à 1971 avec un puits profond d’environ 500 mètres.
Les terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle, plus hauts terrils d’Europe, culminent à 186 mètres d’altitude (Montée sur le terril de gauche).
La chaîne des terrils est une association qui propose des parcours thématiques aux élèves grâce à des guides en effectuant un circuit qui mène quasiment au sommet d’un des terrils. Une lecture de paysage est proposée aux élèves ainsi qu’un récit de l’histoire du terril.
Cette année, les groupes du matin comme ceux de l’après-midi ont pu profiter, grâce à une météo très favorable d’une vue panoramique sur le bassin minier lensois avec l’emblématique stade « Bollaert-Delelis » et la toiture du Louvre-Lens mais aussi le terril d’Haillicourt où l’on produit du Charbonnay (« L’or blanc des gueules noires ») et les Monts des Flandres !
Une localisation de la ligne des collines d’Artois a permis l’évocation de la ligne de front durant la Première Guerre mondiale, premier chapitre du programme d’Histoire de Troisième.
L’équipe d’Histoire Géographie.
Le mardi 24 mars dernier, toutes les classes de quatrièmes du collège se sont rendus au centre historique minier de Lewarde (Nord) puis aux terrils de Loos-en-Gohelle près de Liévin.
Cette sortie pédagogique s’inscrit dans le cadre du programme d’Histoire avec l’étude de la Révolution industrielle en Europe et notamment du bassin minier du Nord-Pas de Calais au dix-neuvième siècle. Elle est le prolongement d’un travail sur le monde de la mine à partir d’extraits du film de Claude Berri « Germinal » adapté du roman du même nom d’Emile Zola.
La visite à Lewarde intitulée « Sur les pas de Zola » a permis aux élèves de mieux cerner la réalité du monde ouvrier avec la reconstitution de mine et le fonctionnement d’un puits de mine.
La chaîne des terrils est une association qui propose des parcours thématiques aux élèves grâce à des guides en effectuant un circuit qui mène quasiment au sommet d’un des terrils. Une lecture de paysage est proposée aux élèves ainsi qu’un récit de l’histoire du terril.
Les groupes du matin ont pu profiter d’une vue panoramique sur le bassin minier lensois avec l’emblématique stade « Bollaert-Delelis » et la toiture du Louvre-Lens !
Quant aux groupes de l’après-midi, la météo plus que capricieuse a réduit la durée du parcours en extérieur…
L’équipe d’Histoire Géographie.
Quelques 120 élèves de troisième du collège du Val du Gy se sont rendus le 11 octobre dernier au mémorial canadien de Vimy puis aux carrières Wellington à Arras. Dans le cadre du chapitre sur la Grande Guerre, les élèves ont pu découvrir des sites de la bataille d’Arras en 1917 devenus lieux de mémoire.
C’est à l’aube du 9 avril 1917 que débute l’offensive britannique pour briser les lignes allemandes, attaque sur un front d’une vingtaine de kilomètres entre Arras et Bullecourt. Cette opération sert de diversion à la véritable offensive prévue par les Français sur le Chemin des Dames le 16 avril.
Quelques 24 000 soldats britanniques sortent des carrières de craie souterraines de la ville d’Arras, les carrières Wellington, reliées entre elles par des tunnels réalisés par des mineurs Néo-Zélandais.
Les classes de troisièmes du collège du Val du Gy ont vécu durant une heure en immersion toutes les étapes de cette bataille, depuis sa préparation jusqu’à son déroulement…
Dessins réalisés sur les parois
La femme au chapeau
Les élèves ont pu se rendre compte des conditions de vie difficiles des 24.000 britanniques durant les jours qui précèdent l’attaque du 9 avril : promiscuité, humidité, froid sont des ennemis du quotidien malgré quelques compensations comme l’alcool et la nourriture.
Corned Beef
Suite à cette visite, chaque élève devait se mettre dans la peau d’un soldat britannique qui écrit une lettre à un proche à quelques heures de l’attaque.
C’est durant cette même bataille d’Arras que les troupes canadiennes vont affronter sur la cote 145 les troupes allemandes et les refouler sur le bassin minier lensois. C’est pour rendre hommage aux quelques 66.000 canadiens morts sur le sol français que l’on a érigé sur cette même cote 145 un mémorial inauguré en 1936 par Edouard VIII.
C’est sur ce site d’une bonne centaine d’hectares concédé au Canada au début des années 20 que les élèves ont pu se rendre compte des cicatrices encore visibles, véritable témoignage de la violence des combats.
Cimetière militaire britannique entretenu par
la Commonwealth War Graves Commission
dont le siège se trouve à Beaurains.
Les élèves ont à la fois relevé la quiétude des lieux et la jeunesse des ces hommes fauchés par la guerre ! Cela fait réfléchir…
L’équipe d’Histoire-Géographie.
Les 1er et 25 mars derniers, une centaine de quatrièmes du collège se sont rendus au centre historique minier de Lewarde (Nord) puis aux terrils de Loos-en-Gohelle.
Cette sortie pédagogique s’inscrit dans le cadre du programme d’Histoire avec l’étude de la Révolution industrielle en Europe et notamment du bassin minier du Nord-Pas de Calais au dix-neuvième siècle.
La visite à Lewarde intitulée « Sur les pas de Zola » a permis aux élèves de mieux cerner la réalité du monde ouvrier avec la reconstitution de mine et le fonctionnement d’un puits de mine.
Le cheval, souvent un Ardennais, tractait jusqu’à douze berlines de charbon.
Les terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle, plus hauts terrils d’Europe, culminent à 186 mètres d’altitude.
A la fosse 11/19 se côtoient deux générations de chevalement.
La chaîne des terrils est une association qui propose des parcours thématiques aux élèves grâce à des guides en effectuant un circuit qui mène quasiment au sommet d’un des terrils. Une lecture de paysage est proposée aux élèves ainsi qu’un récit de l’histoire du terril.
Puis c’est l’ascension avec des pentes assez raides pour les derniers mètres :
Arrivée au belvédère avec vue sur le bassin minier lensois : même pas peur !
L’équipe d’Histoire Géographie.
Vendredi 8 octobre dernier, toutes les classes de 3es (SEGPA inclus) se sont rendues à l’Historial de Péronne et au Mémorial de Thiepval dans le cadre du programme sur la Première Guerre mondiale : il s’agissait d’étudier notamment la bataille de la Somme (juillet à novembre 1916) opposant les troupes britanniques et françaises aux Allemands.
La visite du musée a permis aux élèves de mieux comprendre les enjeux de
cette première guerre totale du vingtième siècle qui a concerné les différents
continents par des aspects concrets (fosses d’armements, affiches de
propagande) et d’autres plus personnels (œuvres d’Otto Dix dénonçant les
horreurs et la folie de la guerre).
Le questionnaire propose l’étude d’affiches afin de travailler le thème de la
propagande :
Emprunter le circuit du Souvenir et l’arrêt au Mémorial britannique de Thiepval
constitue le deuxième temps fort de la journée.
Les élèves ont dû travailler à partir de la maquette du mémorial car le bâtiment
est actuellement en travaux (Somme : le mémorial de Thiepval en travaux pour continuer à honorer les morts du "Verdun britannique" - Le Point) et ce pour quelques mois encore.
Le prolongement de la crise sanitaire a encore des conséquences sur la fréquentation des lieux par les touristes britanniques cette année.
Les élèves ont pu saisir l’atmosphère et la solennité de ce lieu de mémoire.
Ils ont eu à relever des informations sur les stèles britanniques et sur celles dont les corps n’ont pas pu être identifiés figure l’inscription « Known unto god » (« Connu de Dieu »).
Dans le cadre de la préparation à l’épreuve orale du brevet, quelques élèves auront à réaliser un compte-rendu prochainement.
L’équipe d’Histoire-Géographie.