Dernier ajout : 11 novembre 2019.
Le 22 Janvier 2010, nous nous sommes rendus chez M. Bocquet, artisan boucher charcutier traiteur à Avesnes le comte. Nous avons été reçus avec beaucoup de gentillesse.
M. Bocquet et ses apprentis ont répondu à nos questions. Le métier se prépare par alternance (au CFA et en entreprise) et l’apprenti a un statut de salarié. C’est un secteur qui recrute.
Les activités de l’entreprise sont diverses : découpe, préparation, vente, livraison de plats préparés. On y travaille du mardi au samedi, avec des horaires qui peuvent varier en fonction des commandes. Il faut donc faire preuve de courage et de bonne volonté.
M. Bocquet nous a montré les locaux et le matériel. Nous avons assisté à la préparation de chipolatas et avons dégusté des petits fours, préparés à notre intention.
Nous remercions vivement M. Bocquet qui nous a présenté son travail avec beaucoup d’enthousiasme.
Les élèves de DVP3.
Madame Masclet, coiffeuse à domicile, a volontiers accepté de venir parler de son métier, le jeudi 17 Janvier
Madame Masclet. a commencé son intervention en nous expliquant son parcours ...
Madame Masclet a toujours été intéressée par le métier de coiffeuse, mais elle s’est d’abord dirigée dans une autre direction. Après avoir obtenu le Bac B ( ES aujourd’hui ), elle a réussi un BTS en comptabilité et gestion. Le travail dans ce secteur ne lui donnant pas toute satisfaction, elle a changé de voie. Ainsi, à 29 ans, elle a repris ses études dans une école de coiffure. Elle a préparé un CAP : Certificat d’ Aptitude Professionnelle et, compte tenu de son niveau d’études, n’a passé que la partie professionnelle du métier de coiffeuse : apprentissage de la coupe, connaissance des accessoires, nettoyage du matériel. Elle a obtenu le diplôme et a travaillé dans un salon durant 1 an pour apprendre le métier, avant de créer sa propre entreprise, "Christelle Coiffure", il y a 12 ans.
Après cette présentation, Madame Masclet a détaillé le parcours traditionnel de formation pour exercer son métier. Il faut débuter par un CAP coiffure qui se prépare en 3 ou 4 années, après la 3e. Il y a également possibilité de pousser un peu sa formation, afin d’obtenir une Mention Complémentaire qui permet au candidat l’obtention d’une qualification particulière, type coloriste, visagiste ... Le Brevet Professionnel ( BP ) permettra au candidat d’ouvrir un salon en son nom propre. Enfin, Le Brevet de Maîtrise, délivré par la Chambre de Commerce et d’ Industrie, offre au coiffeur titulaire du BP une formation en ce qui concerne la gestion, la comptabilité et le management du personnel. Les épreuves pour le CAP sont les suivantes : en pratique la coupe de cheveux , le coiffage homme ou femme, l’étude des couleurs et des formes ;en théorie, le candidat sera interrogé à l’oral et à l’écrit sur des matières telles que le Français, l’Histoire Géographie, les Mathématiques et la Physique.
Madame Masclet nous a parlé de ses conditions de travail. Elle se déplace donc à domicile, chez les particuliers. Elle va jusqu’à 20 kilomètres à la ronde de chez elle, emportant son matériel dans son véhicule.
Pour elle, son métier est passionnant, bien que difficile pour diverses raisons : elle est toujours sur la route, avec des horaires variant de 9h à 20h30 ( elle doit s’adapter à la demande du client ). C’est aussi un métier physique ( station debout, bras levés ).
Madame Masclet apprécie essentiellement le contact avec la clientèle et le fait d’être son propre patron : elle organise son emploi du temps comme elle l’entend. Elle a chaque jour entre 3 et 10 clients. Cela varie en fonction du travail à effectuer sur les personnes.
Madame Masclet est venue avec son matériel. Elle nous a expliqué le maniement de ciseaux très particuliers, avec différents positionnements des doigts pour les coupes. Elle nous a également montré comment faire une coloration avec un nuancier, avec échelle de tons, passant du blond au noir.
Une de nos camarades a servi de modèle, pour une simulation de permanente.
Pour terminer, quelques informations importantes : le domaine de la coiffure en France est un secteur très dynamique, avec près de 15 000 emplois proposés par an. Il existe en France 53 000 salons de coiffure et environ 4500 emplois à domicile.
Madame Masclet encourage les élèves réellement motivés à se lancer dans cette profession.
Nous la remercions vivement.
Les élèves de DVP3
Notre dernière visite en entreprise, en cette fin d’année 2013, a été celle du Centre de Secours d’ Avesnes.
L’adjudant chef Lété et l’adjudant Arimany nous ont accueillis.
En quoi consiste le métier de pompier ?
Le pompier est un professionnel des secours ; il administre les premiers soins aux accidentés de la route, aux victimes de noyade, de brûlures. Il éteint les incendies ( habitations, forêts ... ), évacue les personnes en cas d’inondation, d’explosion. Il résout certains problèmes domestiques ( animal coincé sur un toit, fuite de gaz ... )
Le centre d’ Avesnes compte 8 pompiers professionnels et 55 pompiers volontaires. Les pompiers réalisent en moyenne 2 interventions par jour. Ils couvrent 37 communes aux alentours d’ Avesnes.
Quelques chiffres concernant les interventions : 80% ont lieu à domicile ou sur la voie publique, 15% pour les incendies et le secours routier, 5% pour les inondations, les tempêtes et le sauvetage d’animaux.
La présentation effectuée, nous avons visité le centre. 3 groupes ont été constitués avec pour guides : le caporal Chevalier, le caporal Darras, et G.Varlet ( pompier volontaire travaillant dans notre collège ).
Après être passés par le bâtiment administratif, nous avons pu découvrir les véhicules :
* le VSAV ( Véhicule Secours A Victimes ), réservé aux premiers secours. Il amène sur le terrain du personnel formé aux techniques de prompt secours, avec le matériel adéquat, le transport vers un centre hospitalier n’étant que la suite logique de cette intervention. C’est l’ambulance du centre de secours. Le caporal Chevalier nous a présenté le matériel s’y trouvant. Il a également mesuré la tension de notre camarade Thomas ... Tout va bien pour lui ...
* le FPTGP ( Fourgon Pompe Tonne Grande Puissance ), pour lutter contre les feux urbains, les feux de cheminées, les feux de bâtiments industriels, les feux de véhicules automobiles.
* le CCF ( Camion Citerne feux de Forêts )
* le VSR ( Véhicule de Secours Routier )
Comment devenir pompier ?
Pour ceux qui sont intéressés, il y a :
la possibilité de devenir JSP ( Jeune Sapeur Pompier ). Le but est de découvrir le travail en équipe, d’apprendre les gestes qui sauvent. C’est aussi s’initier aux techniques de secours et de lutte contre les incendies, découvrir les véhicules spécialisés, pratiquer un ou plusieurs sports. Pour cela, il faut être âgé de 11 à 18 ans, produire un certificat médical d’aptitude physique, délivrer une autorisation parentale pour les mineurs.
la possibilité de devenir sapeur pompier volontaire. Pour cela, il faut être âgé de 16 à 55 ans, ne pas avoir de casier judiciaire, se trouver en position régulière au regard du service national, remplir les conditions d’aptitude physique médicale adaptées en fonction des missions exercées.
la possibilité de devenir sapeur pompier professionnel, sur concours. Pour cela, il faut être âgé de 18 ans au moins au 1er Janvier de l’année du concours, posséder la nationalité française, ne pas avoir de casier judiciaire, avoir effectué la journée Défense et Citoyenneté. Le concours est ouvert aux personnes titulaires d’un BEP, CAP ou équivalent, ainsi qu’aux sapeurs pompiers volontaires depuis 3 ans minimum.
Pour tous renseignements concernant les modalités d’intégration, contacter le Service Départemental d’Incendie et de Secours :
Adresse : ZA des Chemins Croisés
18 rue R.Cassin BP 20077 St Laurent Blangy Cédex 62052
Téléphone : 03.21.21.80.00
Pour terminer, il suffit de composer le 18 pour demander une intervention des pompiers.
Nous remercions Messieurs Lété, Arimany, Chevalier, Darras et Varlet Les élèves de DVP3
Le Jeudi 21 Novembre, nous avons reçu le Chef Chafaï, venu du CIR ( Centre d’Information et de Recrutement ) de la Gendarmerie de Lille.
Mme Chafai nous a d’abord présenté son parcours.
Cette ancienne élève de notre collège exerce son métier depuis 11 ans. Après un Bac littéraire, elle a obtenu une licence de droit. Elle a toujours souhaité intégrer la gendarmerie. Tout en préparant sa licence, elle a passé le concours de sous-officier ( bac+2 ). Elle l’a obtenu. Elle a ensuite fait un an d’école militaire à Chaumont.
Mme Chafai a travaillé sur le terrain durant 10 ans. Actuellement, elle travaille au CIR, pour une durée maximale de 5 ans. Elle retournera ensuite sur le terrain.
Le Chef Chafaï nous a présenté la Gendarmerie
Force humaine de près de 100 000 hommes et femmes, placés sous l’autorité du ministère de l’intérieur, la gendarmerie est une force militaire, instituée, pour veiller à la sûreté publique ( elle garantit la protection des personnes et des biens, renseigne, alerte et porte secours ), et assurer le maintien de l’ordre public et l’exécution des lois. Par ailleurs, elle participe à la défense de la Nation et à la protection des individus. Son action s’exerce sur l’ensemble du territoire national et à l’international.
Comment intégrer la Gendarmerie ?
Le Chef Chafaï a répondu.
Sur la base du volontariat, 2 possibilités :
1) Devenir gendarme adjoint volontaire
Principales conditions : il faut être de nationalité française, être âgé de 17 ans au
moins et de 26 ans au plus, à la date du dépôt de la demande, être apte
physiquement, avoir effectué le journée de citoyenneté. Aucun diplôme n’est
exigé.
Epreuves de sélection : test psychotechnique, questionnaire de connaissances
générales, compréhension de texte.
Ces jeunes sont chargés de seconder les sous-officiers : ils souscrivent un contrat
initial de 2 ans, renouvelable une fois pour 3 ans.
2) Devenir aspirant de gendarmerie
Pour cela, il faut posséder un Bac+2. Les principales conditions de recrutement
sont les mêmes que pour le gendarme adjoint.
Epreuves de sélection : test psychotechnique, questions de connaissances
générales, épreuve de compréhension de texte, entretien avec un officier.
Ces formations sont rémunérées.
L’on peut aussi devenir gendarme en passant un concours externe, ouvert aux
titulaires du bac. Pour cela, il faut : être de nationalité française, être âgé d’au moins
18 ans et de 35 ans au plus au 1er Janvier de l’année du concours, être apte
physiquement.
Quelles sont les qualités requises pour ces formations ?
Il faut : avoir le sens des responsabilités et du devoir, posséder une bonne condition physique, être disponible, faire preuve d’initiative.
Pour tous renseignements :
1 adresse : CIR de Lille : 201 Boulevard de Mons 59650 Villeneuve d’ Ascq
1 téléphone : 0820 220 221
1 site : www.lagendarmerierecrute.fr
Nous remercions le Chef Chafaï Les élèves de DVP3
Le Jeudi 14 Novembre, nous sommes allés visiter l’entreprise de M.Bocquet, artisan boucher, charcutier, traiteur, située au 109 bis Grand-Rue à Avesnes Le Comte.
M.Bocquet exerce son métier depuis 45 ans. Il a repris l’entreprise familiale.
Aujourd’hui, 2 anciens élèves du collège : Julien Bridoux et Thierry Nowak, travaillent chez M.Bocquet. Ce dernier forme également un apprenti.
Tous ont répondu à nos questions.
En quoi consiste le métier ?
Le boucher est un artisan, spécialisé dans la découpe et la mise en valeur de la viande. Le charcutier fabrique et vend de la viande, essentiellement du porc ( jambons, saucisses, pâtés ... ), ainsi que des produits à base de volaille, de gibier, de poisson.
Le traiteur prépare des plats cuisinés.
Nous avons découvert les locaux. Entrés par le magasin, nous sommes allés dans la salle de découpe où Julien travaillait.
A l’arrière du bâtiment, une autre pièce est dédiée à la préparation des plats cuisinés. Thierry Nowak nous a présenté le matériel utilisé.
M.Bocquet s"approvisionne chaque semaine auprès de grossistes locaux. Il choisit lui-même les morceaux qu’il souhaite proposer à sa clientèle et les stocke en chambre froide, avant de les travailler.
Comment se former au métier ?
Julien nous a répondu.
Après la 3e, il y a 2 voies principales :
préparer le CAP boucher en 2 ans. Il peut être suivi d’un Brevet Professionnel, en 2 ans. C’est le parcours choisi par Julien et Thierry.
Ou :
préparer le Bac Professionnel en 3 ans, ou en 2 ans si le candidat possède le CAP.
A l’issue du Bac, la mention complémentaire permet de se spécialiser en 1 an.
La meilleure voie de formation est l’apprentissage : cours en alternance au CFA et entreprise.
Ce métier nécessite des qualités : il faut être adroit et minutieux ( utilisation d’outils tranchants pour découper la viande ), avoir aussi un bon contact humain ( il s’agit de conseiller la clientèle sur les viandes à choisir et parfois sur la façon de les cuisiner ), être rigoureux sur l’hygiène et les règles sanitaires, connaître les techniques de conservation et de sécurité alimentaires.
Pour terminer, ce secteur des Métiers de bouche offre des emplois.
Pour tous renseignements :
Un numéro de téléphone, celui de la Chambre des Métiers d’ Arras : 03.21.21.30.80
Un site : www.cm-arras.fr
Nous remercions M.Bocquet, Julien Bridoux et Thierry Nowak
Les élèves de DVP3
La veille des vacances de Toussaint, nous avons reçu Maître Payen et Maître Rioult, officiers mariniers.
Maître Payen a 22 ans de carrière, et est électrotechnicien dans les forces sous-marines et de surface. Maître Rioult a 17 ans de carrière,et est mécanicien aéronautique.
Ils nous ont présenté la Marine nationale.
Quelques chiffres ... La Marine nationale, c’est :
44 000 hommes et femmes au service de la France, plus de 180 bâtiments, 200
aéronefs et 6 unités commandos. C’est aussi en permanence près de 5 000 marins, sur, sous et au dessus des mers ( 30 bâtiments sur la mer, 5 aéronefs dans les airs, 1 sous-marin nucléaire ).
A quoi sert la Marine nationale ?
Avec l’outre-mer, ses 7 000 kms de littoral et le 2e espace maritime mondial, la France est riveraine de tous les océans du monde. La Marine nationale contrôle cet espace, pour préserver la paix et défendre nos intérêts. Il s’agit de : garantir la population contre des menaces de toute nature, déployer nos forces là où cela est nécessaire pour rétablir la paix, agir pour éviter l’apparition de crises, susceptibles de menacer notre sécurité.
Comment intégrer la Marine ?
Chaque année, la Marine propose près de 3 000 emplois, à des jeunes de 16 à 29 ans, d’un niveau scolaire allant de la 3è à Bac+5 et plus, selon les filières de recrutement.
Tous les métiers existent dans la Marine : du pilote de chasse au cuisinier, du comptable à l’atomicien, du plongeur démineur à l’électronicien, de l’informaticien au mécanicien.
Quelles sont les conditions pour pouvoir postuler ?
Il faut être de nationalité française, savoir nager, être apte physiquement et médicalement, avoir effectué la Journée de la Défense et de la Citoyenneté ( obligatoire pour filles et garçons après recensement ).
Savoir encore que, pour tous ceux qui sont intéressés, il existe une Préparation Militaire Marine, proposée aux jeunes de 16 à moins de 25 ans. Aucun niveau minimum est demandé. Il s’agit de faire découvrir la Marine, par le biais de stages qui ont lieu les samedis ( 20 à 22 sur l’année ), plus 5 jours de découverte dans un port militaire.
Pour ceux qui sont intéressés et pour plus d’informations sur les métiers de la Marine, 2 sites :
etremarin.fr
www.defense.gouv.fr/marine
Nous remercions M.Payen et M.Rioult Les élèves de DVP3
Mme Masclet est coiffeuse à domicile ( elle se déplace chez les clients pour exercer son métier ). Elle est venue nous rendre visite le 10 Octobre.
Elle nous a parlé de son parcours, très particulier ...
Mme Masclet a toujours souhaité devenir coiffeuse. Pourtant, après le collège, elle a préparé un Bac ES ( économique et social ), Bac B à l’époque. Après l’avoir obtenu, elle a continué en BTS comptabilité et gestion. Son diplôme en poche, elle a trouvé du travail dans une entreprise sur Dainville, a fondé une famille ...
A 30 ans, elle a décidé de reprendre ses études, pour travailler dans le secteur de la coiffure.
Le CAP ( certificat d’aptitude professionnelle ) était nécessaire. Mme Masclet, possédant le Bac, n’a passé que les épreuves pratiques, avec succès.
Elle a travaillé dans un salon durant 2 ans.
Elle nous a dit avoir eu de la chance : elle a, de fil en aiguille, récupéré les clients d’une personne qui s’arrêtait et le bouche à oreille a fonctionné ...
Dans la majorité des cas, le parcours pour exercer ce métier est différent.
Après la 3e, chacun peut s’inscrire en lycée professionnel ou en apprentissage pour obtenir ce CAP, en 2 ans. Le candidat peut pousser la formation afin d’obtenir une mention complémentaire qui permet l’obtention d’une qualification particulière ( type coloriste, visagiste ). Obtention alors du BP ( Brevet Professionnel ), en 2 ans . Enfin, le Brevet de Maîtrise, préparé en 2 ans, a pour objectifs : d’acquérir des connaissances permettant de gérer au quotidien une entreprise artisanale, de former des apprentis et d’atteindre l’excellence professionnelle.
Mme Masclet ne regrette pas ses choix, aime son métier. Il présente de nombreux avantages : Mme Masclet est artisan, donc son propre patron. Elle organise son emploi du temps comme elle le souhaite. Elle travaille de 9h à 19 ou 20h du Mardi au Vendredi. Les Samedis et Lundis, elle ne travaille que le matin. Dans une journée, elle a de 8 à 9 clients, à 20kms aux alentours de Haute- Avesnes, où elle habite.
Son métier nécessite de nombreuses qualités physiques : il faut rester debout en permanence, les bras levés. Il faut aussi porter le matériel chez le client. D’autre part, Mme Masclet doit se montrer à l’écoute, adapter son attitude face à sa clientèle, avoir le sens de l’esthétique, faire preuve de dextérité.
Mme Masclet nous a présenté son matériel, nous a fait manier les différentes sortes de ciseaux.
Notre camarade Justine D. a servi de modèle à Mme Masclet, quand cette dernière nous a expliqué l’art et la manière de poser les rouleaux pour une permanente.
Pour terminer, il faut savoir que le secteur de la coiffure c’est :
15 000 emplois chaque année, 53 000 salons de coiffure et 4500 emplois à domicile.
Nous remercions Mme Masclet
Les élèves de DVP3
Le Jeudi 3 Octobre, M.Plomb est venu de la Chambre des Métiers d’Arras, pour nous parler des métiers de l’artisanat et de l’apprentissage.
Qu’est-ce qu’un artisan ?
L’artisan travaille à son compte, peut avoir jusqu’à 15 salariés, au maximum. Il fabrique, produit, transforme.
Quelques chiffres : 250 métiers d’artisans sont répertoriés en France, dont 40% dans le bâtiment, 35% dans les services, 15% dans l’alimentation et 10% dans la fabrication ( industrie ). 45 000 artisans travaillent dans le Nord Pas de Calais dont 1800 dans le secteur d’Arras.
M.Plomb nous a expliqué comment pouvoir accéder à ces métiers.
L’apprentissage est un bon moyen d’y parvenir.
L’apprentissage est une filière de formation initiale, dispensée en alternance , dans le cadre d’un contrat de travail : tout en travaillant pour un employeur, l’apprenti suit des cours dans un CFA ( Centre de Formation d’ Apprentis ). Sur Arras, ce dernier est devenu URMA : Université Régionale des Métiers et de l’ Artisanat.
L’apprentissage : mode d’ emploi
Aujourd’hui, il concerne les jeunes de 15 à 25 ans. Il faut avoir terminé sa classe de 3è. Tous les niveaux de qualification sont accessibles, du CAP au titre d’ingénieur. La durée du contrat varie de 1 à 3 ans, en fonction du diplôme préparé et du niveau initial de l’apprenti. On peut prolonger un contrat d’apprentissage, suite à un échec à un examen.
L’apprenti est salarié : il perçoit un salaire correspondant à un pourcentage du smic, calculé en fonction de son âge et de sa progression dans le cycle de formation.
Sur une année, il travaille 8 mois en entreprise et suit 3 mois de cours au CFA. Il bénéficie d’un mois de congés.
Le futur apprenti doit trouver un maître d’apprentissage. Ce dernier, directement responsable de l’apprenti, a pour mission de l’aider à acquérir des compétences correspondant à la qualification recherchée et au diplôme préparé.
Courant Mars 2014, l’ URMA d’ Arras ouvrira ses portes au public. L’occasion de découvrir, sur place, d’échanger avec les enseignants, les apprentis. Nous vous communiquerons les dates.
Pour plus de renseignements :
site WEB : www.apprentissage.nordpasdecalais.fr
Une adresse : Conseil régional Nord Pas de Calais
Direction des Formations Initiales
151, avenue du Président Hoover
59555 Lille Cedex
Nous remercions M.Plomb Les élèves de DVP3
Monsieur Dezandre, contrôleur SNCF est venu nous rendre visite le 21 Mars.
Agent du service commercial dans les trains, il assiste, renseigne les voyageurs, contrôle les titres de transport, veille au respect de la réglementation.
Monsieur Dezandre nous a parlé de son parcours...
En sortant du collège, il est entré en seconde Technologie Industrielle, puis a changé de direction, en intégrant une 1re en Gestion. Après avoir obtenu le Bac, il s’est inscrit en BTS comptabilité et gestion. Admis, il a alors exercé plusieurs métiers : il a travaillé en usine, dans la vente et comme conseiller financier dans une banque.
En 2000, il décide d’entrer à la SNCF : Société Nationale des Chemins de fer Français.
Il passe un entretien ( tests psychologiques ), puis, avant la sélection définitive, des tests psychotechniques et de culture générale. Par ailleurs, une visite médicale a été
obligatoire : contrôle de l’audition, des réflexes.
Après admission, Monsieur Dezandre a bénéficié d’une formation théorique et pratique, dispensée par l’entreprise, durant 6 mois.
Monsieur Dezandre nous a communiqué quelques chiffres :
Le train existe depuis 185 ans.
Aujourd’hui, la SNCF, c’est : 16 000kms de voies ferrées sur le territoire, avec des TER ( Trains Express Régionaux : 160kms/h ) et des TGV ( Trains Grande Vitesse : 320kms/h ). L’entreprise emploie 170 000 cheminots.
Monsieur Dezandre est également venu nous parler de prévention.
Chacun doit adopter une attitude responsable en gare, sur les quais et dans les trains.
A l’aide d’un diaporama, il nous a présenté des situations pouvant occasionner des accidents parfois mortels, comme par exemple la traversée de voies, interdite.
Par ailleurs, les incivilités coûtent cher : obstacle à la fermeture des portes, traversée des voies en gare, souillure de fauteuils, usage d’appareils très sonores ( 45 euros ), absence de titre de transport ( 124 euros ), dégradation du matériel, usage illégitime du système d’alarme, outrage à agent ( jusqu’à 45 000 euros et peines de prison ).
Nous remercions Monsieur Dezandre
Les élèves de DVP3
Mme Duriez, agricultrice, nous a reçus le 30 Mai.
Elle nous a tout d’abord présenté son entreprise.
L’exploitation, située à Sombrin, s’étend sur 145 hectares. L’activité principale est l’élevage de vaches laitières. En France, selon les régions, les races différent. Chez Mme Duriez, la Prim’ Holstein est la plus représentée car elle donne beaucoup de lait.
L’entreprise, qui emploie 3 personnes, fait partie d’un GAEC ( Groupement Agricole en Commun ), ce qui veut dire que plusieurs exploitations travaillent ensemble dans la production. Dans le Nord Pas de Calais, on trouve : 848 000 hectares de surfaces agricoles, 14 000 exploitations qui procurent 26 920 emplois agricoles.
Mme Duriez posséde un Bac Pro en comptabilité. Rien ne la destinait au départ à travailler dans ce secteur. Elle a épousé un agriculteur, et depuis 1977 travaille sur l’exploitation. Elle s’occupe de la comptabilité et de la traite.
Elle a donné des conseils pour ceux qui envisagent de travailler dans ce secteur. Pour exercer ce métier, il faut avoir : l’amour de la nature et du travail au grand air, un savoir-faire technique, des compétences en commerce et gestion, de l’adaptabilité, la capacité à utiliser les logiciels de gestion, car l’informatique, dans ce secteur, a pris de plus en plus d’importance.
Pour obtenir des aides, les agriculteurs doivent justifier d’une capacité professionnelle agricole : BTA ( Brevet de Technicien Agricole ), ou un Bac Pro conduite et gestion d’une exploitation agricole, par exemple.
Mme Duriez organise toutes les cultures pour nourrir son troupeau, été comme hiver. Elle récolte l’herbe et cultive le maïs et le blé, dont la paille fera la litière des animaux.
Une vache mange de 60 à 80kgs de fourrage et boit de 50 à 100 litres d’eau par jour.
Mme Duriez nous a fait visiter son exploitation. Nous sommes d’abord passés par la stabulation libre ( étable ) : les vaches ne sont pas attachées et "circulent" comme elles l’entendent.
Elles portent un numéro à l’oreille, dès le jour de leur naissance. Ce numéro est leur carte d’identité. Il permet de connaître toute leur histoire ( noms des parents, lieu de naissance, carnet de santé ... ), base de toute traçabilité. Mme Duriez nous a montré la version papier ...
Une vache, un veau, du lait ...
Une vache "fabrique" du lait à la naissance de son veau. Pour obtenir du lait, l’éleveur reproduit la tétée du veau, avec une machine à traire. Pendant 10 mois, il récupère ainsi le lait. Puis, la vache se repose 2 mois. En 10 minutes, matin et soir, une bonne vache laitière peut donner plus de 10 litres de lait.
Nous avons vu la salle de traite. Mme Duriez nous a expliqué la façon de procéder pour traire ...
Maxence, très motivé, a essayé ...
Maurine, un peu déroutée, s’est elle aussi, "lancée"...
Tout le lait de la traite est collecté dans un grand bac réfrigéré à 4° : le tank à lait.
Tous les 2 jours, un camion citerne récolte le lait cru pour le transporter à la laiterie.
Chez Mme Duriez, le lait part à la Prospérité Fermière. Grâce à la richesse et à la variété de ses constituants, le lait donne naissance, par transformation, à une grande diversité de produits laitiers : crème, beurre, fromages, yaourts...
Mme Duriez nous a proposé une activité : la fabrication du beurre.
Pour cela : mettre de la crème liquide dans un pot. Bien boucher ce dernier. Baratter : secouer longuement le pot. La crème est battue fortement ... En peu de temps, de petits grains jaunes se forment, baignant dans le petit lait. Ces grains sont égouttés puis lavés. On malaxe pour obtenir la texture lisse et homogène du beurre.
Nous avons dégusté le beurre ...
Le beurre et ... le gâteau au yaourt fait maison, lui aussi.
Grand merci à Mme Duriez Les élèves de DVP3